J’ai récemment acheté un kit de brassage de bière B Maker. J’aimais bien l’idée de faire ma propre bière alors j’ai franchi le pas lorsque j’ai découvert que B Maker propose un kit pour faire moins de 5 litres de bière. Car je n’avais vu que des kits à 20L et je n’avais vraiment pas envie de me lancer dans autant de lire à brasser en plus d’avoir besoin d’une cuve énorme et d’une casserole énorme. Avec B-Maker, je ne fais que du 3 litres avec une casserole de 5 litres.
Le kit contient tout ce qu’il faut pour brasser une pale ale : cuve de fermentation, robinet de soutirage, thermomètre, barboteur, sac de brassage pour le malt, dosette à sucre, malt, houblons, levure et nettoyant. Les ustensiles s’utilisent et se lavent très facilement, c’est aussi pour ça que j’ai choisi B-Maker. J’ai juste à racheter les matières premières : houblons, malts, levure, nettoyant et autres en fonction des recettes. Il y a un petit livret, facile à suivre, qui décrit les différentes étapes du brassage.
J’ai fait la pale ale du kit et j’ai eu un gros problème, celui de gérer la température de l’eau. Je déteste les plaques chauffantes en céramique que j’ai. Je hais ça. Vraiment. Non seulement j’avais surchauffé mon malt mais en plus mes plaques ne tiennent pas l’ébullition sur une heure.
Ensuite, j’ai oublié l’étape du choc thermique froid (cold shock) où il faut mettre la cuve dans le frigo pendant quelques jours. Enfin, j’ai oublié de vérifier la quantité d’alcool.
Bref, ce n’était pas l’idéal. La pale ale n’est pas terrible car il y a beaucoup de dépôt. Ce n’est pas grâce, c’était ma première bière et je préfère les stouts ou porters.
Ensuite, j’ai fait une ESB en adaptant cette recette à ma cuve. Le brassage s’est mieux passé dans l’ensemble même si les problèmes techniques du à ma plaque étaient toujours présents (problèmes pour régler la température de l’eau + problème d’ébullition). Mais j’ai eu un problème de fermentation. Pas de fermentation, pas de bulles dans le barbotteur et pas de dépôt krausen, tous les deux des signes de fermentation. Avant l’embouteillement, le goût n’était pas mauvais en soit, mais il y avait clairement un problème de fermentation, je n’ai pas embouteillé la bière.
Enfin, j’ai fait ma première stout à partir d’une recette clone de Guinness adapté (adaptation du malt et levure). Au final, ça se laisse boire. J’ai une stout très, trop, légère et à 4.5%. Je n’ai plus qu’à adapter la recette pour la faire à mon goût car, j’aimerais une stout avec plus de corps et plus intense. Par contre, il va falloir que je filtre avant la mise en bouteille car j’ai pas mal de dépôt dans ma bière.
Pour finir, je pense surement brasser une porter prochainement. Je compte aussi faire d’autres billets sur les différentes étapes du brassage de la bière et des recettes que j’utilise.